2018 54min58Genre :Documentaire

Quand la mer se retire est le portrait sensible, intime et coloré d’Aurélie.
À la veille de ses 34 ans, Aurélie apprend qu’elle est gravement malade. Un an après l’annonce de cette maladie, c’est ici que commence l’histoire. Une histoire vivante, une histoire animée, pleine d’humour et de joie, autour des moyens qui mènent à la résilience lorsque le fil vient à lâcher. Un récit sonore sur la catastrophe, sur la maladie, sur la vie, sur la mort et sur ce qu’il y a entre.
Depuis l’autre côté du miroir, Aurélie s’est vue, à la fois très proche et à la fois très éloignée d’elle-même, comme si elle regardait une autre femme, vivre ce qu’elle traversait. À l’aide d’un micro elle se met à distance. Elle tente de faire d’elle même un objet curieux, un objet d’étude. Elle se dédouble alors pour mieux se protéger et finit par se rencontrer. Ensemble avec Pierre, son compagnon, ils tissent la toile d’un récit coloré qui traverse le temps, à la recherche de l’existence et d’une vérité qui leur appartient.
Concept, réalisation, prises de son et montage: Aurélie Boudet et Ecaterina Vidick
Avec Aurélie, Pierre, Iloumaé, Jacqueline et Roger
Prises de son, mise en onde et mixage: Jeanne Debarsy
Musique originale: Micusnule
Le piano sous l’eau: Ecaterina Vidick
Crédit image: Margot Videcoq
Prix : Sélectionné pour la 2ème édition du festival "Résonance" 2018 à Montréal; Prix Ondas de la Radio International 2018; coup de coeur de Tënk au Phonurgia Awards 2019.
Production : Production Babelfish asbl avec le soutien de l’acsr et du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Licence : Scam-Sacd
Diffusions/Séances d'écoute
27/04/2018 - Radio Panik (x2)
30/04/2018- Radio Panik
30/04/2018 - Radio Campus BX
01/06/2018 - Séance d'écoute publique au C.C Jacques Franck
15/06/2018 - RTBF La Première
23/07/2018 - Radio ARA
24/07/2018 - Campus Grenoble (x2)
12/11/2018 - RTBF La Première
13/08/2018 - RQC (x6)
18/08/2018 - Radio En Construction
23/09/2018 - Radio Primitive
29/09/2018 - Scarpe Sensée
06/10/2018 - Canal B
12/10/2018 - Canal Sud
12/11/2018 - RTBF-La Première
13/11 et 18/11/2018 - Radio Campus Grenoble - émission Créasonore
15/11/2018 - Histoires d'Ondes - JET FM
25/11/2018 - Radio Grésivaudan
01/12/2018 - Radio Essence
09/12/2018 - Radio Vostok
16 et 19/01/2019 - Radio Dragon - émission "Mezzés radios"
22/01/2019 - Au GMVL, dans le petit théâtre de la villa Gillet (Lyon)
29/06/2019 - programmé dans la Yourte à Sons aux
Rencontres du film documentaire de Mellionnec 2019
Ecaterina Vidick (1981) est auteure et réalisatrice de documentaires sonores. Elle vit et travaille à Bruxelles où elle a étudié la mise en scène à l’INSAS, d’où elle sort diplômée en 2004. Elle axe son travail sur les cadres sociaux quotidiens qui régissent la complexité de l’être humain et s’interroge sur la manière dont le son peut en délivrer une forme réfléchie et poétique. Dans ses créations, elle recherche autre chose que le son lui-même ou la parole seule et tente de révéler une dimension parallèle ; sortes de traces invisibles d’un espace fragile et ténu entre l’un et l’autre.
Elle réalise J’ai une douleur quelque part…, son premier documentaire, en 2004, à l’accueil des urgences d’un hôpital bruxellois situé au cœur des Marolles, où indigents et étrangers cherchent autre chose que des soins. En 2009, en collaboration avec son frère, Nicolas Sherban Vidick, photographe et musicien, elle signe Dragalina, un documentaire cinématographique. Ensemble, ils partent à la rencontre de leur cousin de 17 ans, resté dans leur village d’origine, dans la plaine du Danube roumain. Ecaterina retourne vers le son avec Traces (2009), un documentaire sur des ateliers de rap et de slam en prison, initiés et donnés par Maky, rappeur bruxellois. Elle se dirige ensuite vers des récits plus intimistes et des univers sonores imaginaires autour de l’insomnie avec L’heure bleue (2009), un documentaire pour lequel elle collabore avec les musiciens Daniel Perez Hajdu et Nicolas Sherban Vidick.
Son dernier documentaire, co-réalisé avec Aurélie Boudet, est une histoire vivante racontée par cette dernière, autour des moyens qui mènent à la résilience lorsque le fil vient à lâcher. Un récit sonore sur la catastrophe, sur la maladie, sur la vie, sur la mort et sur ce qu’il y a entre.
Ecaterina Vidick collabore également depuis plusieurs années avec une compagnie de danse contemporaine basée à Bruxelles.
Aurélie B. est née en France en 1980 et a grandi au Moyen Orient et en Amérique Latine. Elle a découvert la radio grâce à son père radio-amateur puis en tant qu’auditrice passionnée. La radio devient alors pour elle le médium d’une communication intime, une pièce à soi dans laquelle elle pourrait inviter des mondes éloignés et collecter du réel.
Après des études de sciences politiques à Lyon, des expériences journalistiques, une mission en ambassade à Buenos Aires et plusieurs années comme consultante en santé environnementale à Paris, Aurélie s’installe à Bruxelles et s’oriente vers la production de spectacles.
En 2010, elle se lance dans la radio avec la réalisation d’une émission mensuelle d’actualités culturelles à Bruxelles, et en participant à la matinale de la radio BXFM. En 2014, elle coordonne le festival international de création radiophonique «Monophonic » organisé, à Bruxelles, par l’atelier de création sonore et radiophonique (acsr). En 2015, elle suit la formation à la réalisation radio « La coquille ». « Quand la mer se retire » co-réalisé avec Ecaterina Vidick est son premier documentaire radiophonique.