Agua Larga

Sonorités afro-équatoriennes

Sur la berge du fleuve Cayapas, dans un champ de canne à sucre, sur une plage du Pacifique sud ou au port d’Esmeraldas, la matière musicale dialogue avec les paysages sonores, les récits, la poésie, les voix parlées ou chantées.

Public Tout public

Sortie sur le label Akuphone, à écouter ici

 

Agua Larga est une immersion dans la culture afro-équatorienne de la province d’Esmeraldas, au nord-ouest de l’Équateur. Comment cette culture plusieurs fois centenaire, née de l’histoire de l’esclavage et du marronnage, s’inscrit-elle aujourd’hui au niveau sonore dans la vie quotidienne de ses habitant·es ?

Sur la berge du fleuve Cayapas, dans un champ de canne à sucre, sur une plage du Pacifique sud ou au port d’Esmeraldas, la matière musicale dialogue avec les paysages sonores, les récits, la poésie, les voix parlées ou chantées.

Rythmes, mélodies, instruments et voix témoignent, au même titre que les sons de la vie quotidienne, de la richesse d’une culture orale encore trop peu (re)connue.

 


 

« Agua Larga offre une immersion dans la culture afro-équatorienne de la province d’Esmeraldas. Les auteurs ont captés comment la musique s’inscrit dans la vie quotidienne des habitant.e.s et dialogue avec les autres éléments sonores qui l’entourent. La matière musicale est ainsi accompagnée de récits, de poèmes et de scènes du quotidien captés sur le vif, loin des studios aseptisés, dans l’espace public, sur la berge des fleuves ou en bord de mer. La thématique de l’eau (“agua” en espagnol), sous toutes ses formes, est le fil conducteur. La mer a amené les esclaves vers ce nouveau continent mais c’est elle qui fournit aujourd’hui en poissons les pêcheurs. Les fleuves et rivières, empruntés par les bateaux et pirogues, permettent de connecter les villages de cette forêt tropicale. L’eau est aussi devenue une denrée rare en ville, où son accès est encore difficile pour une partie de la population. Les scènes prises sur le vif marqueront cette omniprésence de l’eau, comme lieu de vie et ressource quotidienne nécessaire. Ce projet documentaire se veut le témoignage sonore d’une culture orale qui est encore trop peu (re)connue. » Akuphone

avec les musiques et poèmes de Jakson Ayovi, Amada Cortes, Martin Ayovi, Benjamin Vanegas Loor, Bleidis Yareni Prado, Alicia, Maria Orovio, Ru Dei, Tai y Dalia de la noche de Jesús de Nazareth, le groupe Sangre Negra, Jhony Eddy, los cucuruchos de Selva Alegre, le groupe Etnia et Boris de Borbón

Production
Radio Panik
Avec le soutien de
ACSR FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Licence
SCAM Belgique - 2022

Remerciements à tous les artistes, conteurs, poètes, musiciens et habitants des villages visités, ainsi qu’à Melissa Proaño Cerutti et sa famille, Radio Negra Latina, Juan Pablo, Lexa, Paulina, Silvio Chiripua, Jaime Corozo Peralta, Gladys de l’Hôtel Selva Alegre, Lorena, Domingo, Profe Chiche, Ana María Caicedo Corozo, Cruz Caicedo, Dalia, Denice, John Alfonso et Miris, Amparito, Jairo Martinez, Hotel Galapagos, William et Maria-Elena.

Et à tous ceux qui ont accompagné la préparation de ce projet : Andrés Cornejo Pinto, Orlin Montaño, Alex Schlenker, Fredy Vallejos, Fernando Montenegro, Yuliana Ortiz, Ana Carrillo, Rafa Estrada et Julio Ramos.

Merci pour leur écoute à Leslie Doumerc, Bastien Hidalgo Ruiz, Carmelo Iannuzzo, Camille Valençon, Sara Lana, Jean-Baptiste Imbert.

Merci à Violeta Ocampo pour le générique