L’asile est une résidence de saints. Ce sont des saints les pauvres fous, sainte la bonne sœur qui s’occupe d’eux. Et le docteur est le plus saint de tous, c’est le chef des saints, c’est Jésus Christ.
Nicola nous raconte ses 35 ans d’ «asile électrique», et dans sa tête bouleversée se heurtent réalité et fantaisie en produisant d’imprévisibles illuminations. Nicola est né dans les années Soixante, « les fabuleuses années Soixante », et le monde qu’il voit à l’intérieur de l’institut n’est finalement pas si différent de celui qui court là dehors – un monde où la seule chose qui semble ne pas pouvoir se consumer est la peur.

La brebis galeuse
La Sicile à bout de souffle
Il y a celle qui part et ceux qui restent.
Chaque année, Chiara rentre chez elle pour participer à une marche anti-mafia.
Chaque année, elle amène avec elle des amis. Pour qu’ils découvrent à travers ses yeux son île. Pour qu’elle puisse se rappeler à elle même d’où elle vient. Il y a celle qui part et ceux qui restent. La déchirure des départs émerge de l’intimité des rencontres.
Guillaume Abgrall et Chiara Todaro conçoivent la radio comme un espace où le souvenir, le non-dit, les paroles indicibles peuvent s’exprimer.
La radio ouvre la possibilité d’un dialogue avec l’absence, avec le passé. Le manque et le manqué se racontent.
L’heure bleue
« Ça commence comme ça… »
Comment ça commence, au fond ? Et est-ce que ça finit ?
Viola Vertigo, Tiziana et Philippe peinent à dormir ou s’endormir. Ils se livrent pudiquement, tout en slalomant entre idées préconçues et hypothétiques solutions hasardeuses, traçant et retraçant leur vécu nocturne.
Que se passe-t-il quand le sommeil ne vient pas, alors que les ombres de l’insomnie se dessinent sur nos murs et que la nuit n’en finit plus de silence ?
L’Heure Bleue est un documentaire qui n’apporte aucune réponse ou explication à l’insomnie. Tout en suivant les dérives sensibles et délicates de la parole, il tente cependant d’entrer dans un univers intime, aussi riche que varié. Sans prétention et sans autre forme de transmission que celle du témoignage.
Lire l’interview de la réalisatrice par Bela: http://blog.bela.be/?p=2139