Tout d’abord, il y a le souffle, celui qui rassure…
Ensuite arrive le son, celui qui raconte…
Virginia, Aram et Vardan soufflent leurs émotions et de ce souffle nous parviennent leurs histoires. L’histoire de l’exil, des souvenirs d’Arménie, un jour où le vent s’est levé et où il a fallu tout quitter.

Avec le vent
Des cailloux dans les poches
Je prends mon temps, je n’écoute même plus quand tu me dis que tu en as assez de m’attendre, je m’en veux déjà à l’idée de couper ta voix au montage, et j’enregistre encore la musique d’une camionnette, un marchand de glaces ou peut-être de fruits, je suis trop loin pour voir. Tu montes avec lui et tu t’en vas.
Sonneur de pierre
En suivant Tony Di Napoli dans son atelier, nous partons à la rencontre d’un homme qui a consacré sa vie à l’art de faire sonner les pierres. Des carrières de la Meuse à la salle de concert en passant par les pierres préhistoriques du Vietnam, Tony Di Napoli nous initie à la technique de l’accordage et nous fait écouter, pierre par pierre, la richesse sonore d’un monde minéral, qui n’est inerte que pour celui qui ne sait pas l’entendre. Au travers d’une composition originale construite comme un parcours sonore de la roche brute à la pierre taillée, nous entrons dans l’univers poétique d’un musicien hors-pair, qui nous fait entendre l’écho des pierres que les premiers hommes ont fait sonner.
Chinoiserie
« Il est un pays superbe, un pays de Cocagne, dit-on, que je rêve de visiter avec une vieille amie. Pays singulier, noyé dans les brumes de notre Nord, et qu’on pourrait appeler l’Orient de l’Occident, le Chine de l’Europe, tant la chaude et capricieuse fantaisie s’y est donné carrière…»
Baudelaire, L’invitation au voyage, 1864.
En savoir plus sur le projet «de chine» :
dechine.makaz.net
residence.lettrevolee.com/spip.php?rubrique17