Maëlle Grand Bossi

D’origine suisse-italienne, maman de deux enfants en bas âge, elle s’est récemment formée à l’écriture de séries TV à l’Université de Toulouse Jean-Jaurès (FR). Ses premiers films, « Bojan » et le documentaire « Pêle-Mêle », datent de ses études de cinéma à l’Institut des Arts de Diffusion (BE), dont elle est sortie diplômée en réalisation en 2011. Par la suite, elle a co-écrit et co-réalisé plusieurs courts-métrages, dont un avec le G.R.E.C, « Les Égarés », qui a obtenu plus de 60 sélections en festivals.
En 2015, elle s’est rendue en Turquie et en Syrie pour prendre des photographies et réaliser des enregistrements de personnes persécutées qui fuyaient la guerre : ça a donné lieu à une exposition photo, « Les âmes en exil », et à une création sonore réalisée en atelier avec dix-sept réfugiés syriens, «Radio Syria», où ils témoignent de l’escalade de violence dont ils ont été victimes. Cette création sonore est largement diffusée en francophonie et saluée par le prix des Auteurs de la Scam en 2017.
Dans son travail, Maëlle s’intéresse à des questions telles que la quête de liberté des Hommes et leur résistance à la précarité et aux violences de toutes sortes. Son désir créatif est souvent précédé d’une révolte, d’un «enragement», qui la poussent à explorer plusieurs médiums, à investir des univers en marge, à naviguer aux confins de la fiction et du réel. Actuellement en développement d’un long- métrage collectif qui raconte la nuit d’errance d’une mère au foyer qui étouffe dans ses assignations, elle caresse également le rêve de réaliser un film d’animation en rotoscopie.